11 Novembre 2010 au Carré militaire du cimetière de l'Ouest

Participer aux cérémonies commémoratives ne relève jamais pour moi d'une obligation liée à mon statut d'élue : c'est un moment de réflexion et de recueillement très personnel, l'occasion de rendre un hommage appuyé et sincère à ceux qui sont "morts pour la France".

L'énoncé de tous ces noms qui figurent sur les stèles de nos cimetières aide à ne pas oublier, à faire en sorte que tous ces destins brisés trop tôt et que toutes les horreurs perpétrées il y a plus de 90 ans maintenant, continuent de marquer la mémoire et le coeur des hommes, pour que plus jamais cela ne se reproduise.

Parmi ces hommages, il en est un, celui de la cérémonie interconfessionnelle et spirituelle pour la paix orchestrée dans le cadre prestigieux de la Chapelle de l'Oratoire du Lycée Montesquieu par Mr Guy SOUDJIAN, proviseur, qui est toujours un moment de ressourcement particulier.

L'évocation des noms d'enseignants et d'élèves partis défendre leur patrie au prix parfois de leur vie, puis les lectures effectuées par les représentants des différentes religions : israélites - orthodoxes - protestants - musulmans et catholiques, nous invitent à méditer notre propre cheminement spirituel vers la paix, à analyser notre comportement et nos agissements humains pour être mieux à même, on l'espère, de corriger nos errements et mettre en adéquation réflexion et actes.

L'émotion était sincèrement palpable dans l'assemblée lorsqu'à la clôture de la cérémonie, la salle a entonné, debout, l'hymne à la joie.

La journée s'est terminée par divers déplacements à la Stèle Paul d'Estournelles de Constant, au Carré militaire du cimetière de l'Ouest, au Square Lafayette et à la Place Aristide Briand pour la prise d'armes et une remise de décorations.

Se souvenir toute sa vie et transmettre aux générations futures.

Référence aux émissions Thé ou Café (France 2 : 7/11/2010 et C Politique (France 5 : 7/11/2010)

Ce Dimanche, deux émissions télévisées ont dressé le portrait sans concession (on ne saurait imaginer les journalistes Catherine CEYLAC ou Nicolas DEMORAND faire preuve d'une quelconque complaisance envers un homme politique de droite) d'un quadra en plein ascension, dont la volonté d'accéder aux plus hautes fonctions de l'Etat en 2017 est aujourd'hui clairement affirmée.

Des succès politiques : plus jeune député de France à 31 ans ;

Des échecs : suite à la dissolution anticipée de 97, perte des législatives pour avoir refusé de s'allier au Front National.

Et oui Mesdames et Messieurs de la gauche, prenez exemple avant de vous jeter dans les bras du "petit facteur" et de ses amis ;

Une loyauté à toute épreuve : bien que n'ayant pas été retenu en 2007 dans le gouvernement de François FILLON, il a été un des premiers à affirmer haut et fort qu'il soutenait le Président de la République à 100% ;

Une ambition déclarée : reprendre les rênes de l'UMP.

Pour Jean-François COPE : l'ambition est légitime à condition de la mettre au service de l'intérêt général.

Voilà, tout est dit : jouter contre Xavier Bertrand, avec lequel il avoue pourtant s'être réconcilié, pour lui reprendre les clefs de l'UMP, rien de plus normal dans la mesure où il s'agit :

1 - de battre le rappel pour défendre l'idée que la politique du Président de la République est la seule possible en ces temps difficiles.

2 - de bâtir le projet de 2012.

Un politique qui ne pratique pas la langue de bois et qui n'hésite pas à dénoncer l'attitude irresponsable de ceux qui ont organisé le blocage des raffineries conduisant à une paralysie de l'économie et de ceux qui ont entrainé les lycéens dans la rue.

Une personnalité à suivre sans modération !

Vendredi soir, à l'occasion du lancement de la saison 2010/2011 de la Voix au Chapitre organisée par le Conseil Général de la Sarthe, Maxime CHATTAM est venu parler de son dernier thriller historique : Léviatemps.

En toile de fond : l'exposition universelle de 1900, moment charnière de notre société moderne qui véritablement a fasciné l'auteur : période d'instabilité politique marquée entre autres par le développement massif de la production industrielle, la séparation de l'Eglise et de l'Etat, la naissance de la psychanalyse et la consécration de nouveaux genres littéraires dont le policier.

Pour l'intrigue : un écrivain désoeuvré trouve refuge dans le grenier d'une maison close pour écrire un roman.

Il s'improvise détective après avoir découvert le meurtre d'une pensionnaire de ladite maison close.

Cette soirée a été l'occasion de découvrir un boulimique de l'écriture (il nous confie avoir une bonne dizaine de romans en tête), dont la rigueur tourne presque à l'obsession : un préalable systématique de travail de recherche (photos- plans ...), un rituel d'écriture sur fond d'accompagnement musical (exclusivement des musiques de films rigoureusement sélectionnées en fonction de la thématique du livre), une visualisation systématique de chaque scène avant écriture au moyen de croquis (l'auteur se définit volontiers lui-même comme "un obsédé visuel"), bref une écriture très technique où l'improvisation n'a pas sa place ("je ne laisse pas de marge de manoeuvre à mon récit" confie-t-il).

Un joli temps d'échange avec un auteur passionné par "cette part d'ombre qui habite chacun d'entre nous" et qui se déclare volontiers schizophrène dans la mesure où il s'implique personnellement dans tous ses personnages.

En conclusion : même si on n'est pas un adepte du polar, on ne peut que se laisser tenter par celui qui est aujourd'hui considéré comme le maître du thriller français.

A l’occasion d’un rassemblement organisé par certains syndicats Mardi 26 octobre après-midi, devant la permanence de Mme LABRETTE-MENAGER, Député de la Sarthe, des actes de vandalisme ont été commis, qui doivent être condamnés car aucune grève ne saurait légitimer une atteinte aux biens. Il est d’autant plus regrettable que deux élus du Mans, Mme BERGER, 1^ère Adjointe au Maire et M. PERDEREAU, Adjoint à la Petite Enfance aient, par leur seule présence à cette manifestation, cautionné des actes de vandalisme qu’ils n’ont toujours pas dénoncés ! Je souhaite que le Maire du Mans puisse se prononcer sur l’attitude de deux de ses proches adjoints.

Article paru dans Ouest France le 28 octobre 2010