En tant qu'élus, nous sommes à chaque scrutin, confrontés à la question de la mobilisation des électeurs. 
Si l'élection présidentielle peut passionner, de même que l'élection municipale pour laquelle le citoyen voit concrètement les implications sur sa vie quotidienne, en revanche législatives, régionales et cantonales mobilisent peu les foules. 
Fatalistes, on en arrive à penser que la multiplication des scrutins, ainsi que la difficulté pour le citoyen de discerner les compétences respectives des différents élus, ont raison de la conscience citoyenne. 
On aurait pu néanmoins penser que les élections aux Chambres consulaires qui concernent directement des professionnels, mobilisent beaucoup plus. 
Et bien pas du tout : les résultats sont encore plus décevants. 
Il y a quelques semaines, les élections à la Chambre des Métiers avaient déjà bien peu mobilisé puisque de mémoire le taux de participation se situait aux alentours de 15 à 16%. 
Aujourd'hui ce sont les élections à la Chambre de Commerce et d'Industrie qui se sont soldées par un taux record de 11,82%. 
Mais que se passe-t-il donc dans nos démocraties pour que la population se désintéresse à ce point de ce qui touche pourtant à son quotidien? 
On n'a jamais eu autant de moyens de communication et les messages restent lettre morte. 
Nous avons la chance de vivre en démocratie, ne gâchons pas l'opportunité qui nous est donnée de peser sur les décisions qui nous concernent. 
Tant de citoyens du monde nous envient !

Ce week-end, malgré des conditions atmosphériques particulièrement difficiles, des milliers de sarthois se sont mobilisés pour le téléthon.

Chacun y est allé de son initiative :

- à La Milesse, pendant deux jours, des démonstrations sportives, réalisations de tableaux par le Triangle des Artistes destinés à être vendus aux enchères, diner dansant etc ...

- à Trangé, ce sont les élus et les membres du Comité des Fêtes qui se sont relayés pour proposer des ventes de crêpes, marrons chauds, des jeux d'adresse ...

- au Port du Mans, tard dans la nuit de Vendredi, les membres du Club Aviron se relayaient courageusement pour ramer 24 heures au profit des malades.

Partout une ambiance chaleureuse, un même élan de solidarité et la volonté de se surpasser pour récolter toujours plus au profit de l'Association Française contre les Myopathies.

Comme tous les ans, avec des amis nous sommes allés tenir le standard téléphonique et la comptabilité du Centre d'Appels du Mans sur le Circuit des 24 Heures.

Et comme tous les ans, le socle de l'amitié a permis de passer une excellente soirée au service d'une noble cause.

Des moments émotionnellement forts comme avec ces appels d'enfants qui avaient décidé de casser leur tirelire pour apporter leur contribution, fiers de participer à la grande aventure du téléthon.

A la clé, une petite déception à l'annonce du résultat des montants collectés.

Le contexte de crise économique y est sans doute pour quelque chose, les sollicitations au profit de causes diverses également, la polémique "anti-téléthon" lancée l'an passé par Pierre Bergé, Président de l'Association Sidaction, assurément.

Ce week-end j'ai participé, comme les années précédentes, à la collecte de la Banque alimentaire.

Un rendez-vous de solidarité, une envie et un besoin d'apporter son maigre concours à une opération qui se voulait au départ provisoire.

Cette année, parmi les bénévoles du groupe, deux enfants d'une dizaine d'années qui connaissaient pertinemment le bien-fondé de l'action et qui n'ont pas ménagé leur peine.

Ce week-end a été aussi l'occasion de rencontrer et d'échanger avec les donateurs dont les motivations sont extrêmement variées.

Pour certains, c'est un retour d'ascenseur après avoir eux-mêmes connu un accident de la vie, perte d'emploi ou disparition d'un conjoint, et avoir bénéficié d'un secours alimentaire.

Pour d'autres, c'est la volonté "quand on a la chance de manger soi-même à sa faim tous les jours" d'alléger les difficultés des moins lotis.

Toutes les tranches d'âge se sentent concernées, y compris les jeunes que l'on a si souvent tendance à montrer du doigt.

Un grand rendez-vous où la chaleur humaine est palpable, transcendant toutes les générations et les catégories sociales.

Ces derniers jours, la Ville a connu son lot de faits délictueux en tous genres avec un phénomène crescendo peu rassurant : les violences exercées contre les personnes.

Mais ce qui s'est passé à Montesquieu lundi soir avec l'agression de ce jeune élève de 1ère à l'intérieur même du Lycée témoigne d'une escalade dans l'échelle de la violence qu'on ne saurait tolérer.

Présente dans l'établissement au moment de la course poursuite, j'ai vu s'engouffrer dans le lycée, un groupe de jeunes, et l'un d'eux plus particulièrement, fermement décidé à en découdre physiquement non sans s'être livré auparavant à un déversement d'injures.

J'ai été littéralement sidérée.

Il y a une énorme différence entre lire un compte-rendu de presse et vivre ce genre de scène en direct qui implique des enfants, nos enfants !

Alors on s'interroge :

Qu'est-ce qui peut bien pousser à tant de haine ? à n'envisager comme moyen d'expression que les coups, à ne plus être en capacité de se parler dans le respect de l'autre ?

Une chose est certaine : rien ne justifie jamais la violence.

Lundi c'est dans la rubrique "faits divers" que les bagarres du week-end ont été relatées.

Mardi, cela a constitué "le fait du jour".

Inquiétant comme progression !

Heureusement le côté rassurant de l'évènement, c'est d'avoir pu aussi constater que la solidarité entre copains pouvait encore s'exercer.

A l'eau !

Par un temps particulièrement maussade, nous sommes allées avec Fabienne LABRETTE-MENAGER, député, à l'invitation de l'Association "Handisport Maule", à la mise à l'eau sur le lac de la Gemerie, du bateau Miniji.

A l'origine, une volonté d'Handisport Maule basée au Centre de l'Arche, à St Saturnin, de s'équiper d'un bateau susceptible d'être utilisé par des "handis" comme le disent eux-mêmes les membres de l'association.

(pour les novices, le Miniji est un petit monoplace d'un peu plus de 3m de long, rapide, très maniable, sur lequel les personnes à mobilité réduite peuvent pratiquer la voile en toute sécurité puisqu'inchavirable).

D'où la croisade de la jeune et dynamique Présidente de l'Association, Edwige LE ROI, pour la recherche de financements ; et la rencontre notamment avec Fabienne LABRETTE-MENAGER qui a immédiatement été conquise par le projet et a décidé d'accorder une partie de sa réserve parlementaire, ainsi qu'avec le Lions Club Le Mans Horizon ayant lui-aussi été enthousiaste et ravi d'apporter sa contribution.

A nouveau un moment d'échange particulièrement riche avec notamment Michel, paraplégique, et Didier, hémiplégique, qui nous ont fait partager, non sans fierté, leurs aventures en Miniji, forçant notre admiration.

Un moment bien convivial d'où est née aussitôt la volonté partagée d'organiser une journée découverte, au cours de laquelle handis et valides pourraient mesurer leurs talents.

Le défi est lancé !

Au théatre ce soir

Le théatre de l'Ecluse animé par la Cie Pièces et Main d'Oeuvre, ré-ouvrait ses portes ce soir, Rue des Acacias, paré de ses nouveaux atours, pour séduire les élus, les représentants du monde du spectacle et bien évidemment et surtout, le public.

Après un bref rappel des difficultés rencontrées par la Cie, laquelle, à l'occasion de la réhabilitation a dû, au sens propre, retrousser ses manches, Pascal CHEVREAU, Président de la Cie et Denis MILON, Directeur Artistique, ont officiellement lancé la saison avec un concert de CHOPIN, interprêté par le pianiste virtuose XIAO PENG JIANG, originaire de Shangaï.

Un joli résultat avec une salle présentant un côté intimiste, la scène étant aux pieds du public, avec des gradins récupérés et réhabilités par la Cie elle-même (les temps sont à l'économie et c'est une bonne chose) et une tradition maintenue d'entrée "au chapeau" où chacun donne selon son appréciation.

Rendez-vous au 47 rue des Acacias !