La lecture de l'article du magazine "Capital" de Novembre consacré à l'endettement des 104 plus grandes villes françaises nous révèle, entre autres, l'état réel de la dette mancelle, son évolution et ses répercussions en termes de fiscalité.
Depuis une dizaine d'années, à chaque conseil municipal et communautaire au cours desquels sont fixés les taux d'imposition, je dénonce, avec mes collègues de l'opposition, l'augmentation de la pression fiscale et, plus encore du rythme de cette augmentation qui, année après année, s'affiche beaucoup plus rapide que dans la plupart des autres villes de même importance.
Certes, le 75ème rang sur 104 obtenu par Le Mans quant au montant moyen d'imposition payé par un foyer, pourrait laisser croire que nous sommes plutôt bien lotis, mais une analyse plus détaillée nous montre qu'avec 46 % d'augmentation entre 2001 et 2011, la Métropole figure dans le premier tiers des collectivités ayant le plus augmenté leur fiscalité.
Ligne de tram pour certaines villes, stade de foot pour d'autres, les raisons de l'endettement sont multiples.
Au Mans, nous avons fait mieux : nous nous sommes offert le luxe, ou plutôt nous avons demandé au contribuable, d'offrir à un grand groupe cinématographique privé, des locaux pour la coquette somme de 15 millions d'euros.
Quelle sera la répercussion de ces nouveaux investissements sur le montant de la facture fiscale des Manceaux ?
Le journal "Capital" ne s'y trompe probablement pas en classant Le Mans parmi les 8 villes susceptibles de connaitre une flambée fiscale dans les prochaines années.
Il y a des classements dans lesquels les Manceaux apprécieraient de ne pas figurer.
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