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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 21:40

1975 - 1990 : Le Mans connait une baisse démographique.

 

1990 - 1998 :notre ville observe une croissance mais qui est due à un solde naturel positif (plus de naissances que de décès) alors que le solde migratoire (différence entre sortants et arrivants) est négatif.

 

1998 - 2008 : la tendance se confirme.

Plus inquiétant encore : la mobilité résidentielle ne s'opère quasiment pas en faveur des communes de Le Mans Métropole, mais plutôt des communes des 2 et 3èmes couronnes situées notamment sur le Nord-Ouest de la Ville.

- La Bazoge : + 757 habitants

- Trangé : + 384 habitants

- St Saturnin : + 311 habitants

- La Milesse : + 182 habitants

- Aigné : + 166 habitants

- La Chapelle St Aubin : + 68 habitants

Ce week-end, à l'occasion des voeux présentés dans ces communes, les édiles n'étaient pas peu fiers, à juste titre d'ailleurs, de l'évolution de leurs populations respectives.

Chacun y a vu là, la résultante de politiques volontaristes menées tant dans le domaine économique avec les développements de zones d'activités, que dans les efforts réalisés par les uns et les autres en matière d'amélioration du cadre de vie.

 

A partir de là, quelles options pour notre Collectivité ?

 

Chacun répète à l'envi que notre situation géographique est idéale ; notre Université, même si certains enseignements pêchent par rapport à notre voisine Angers, se développe en attirant de nouvelles formations,  en misant sur des pôles d'excellence et en offrant un enseignement de qualité (bonne réputation de notre fac de Droit) ; la Collectivité (le parti communiste excepté !) n'hésite pas à apporter son concours financier aux entreprises créatrices d'emplois jouant la carte de la préférence locale pour leur extension.

 

Alors ?

 

Alors il nous faut peut-être travailler sur l'habitat,  "retenir les sortants" qui sont majoritairement des familles avec enfants, désireuses d'accéder à la propriété et attirés par la maison individuelle à un coût abordable.

Les moyens : éviter le piège de la poursuite de l'étalement urbain, lourd de conséquences en matière de coût des réseaux d'assainissement etc ... puis à partir d'une large concertation, profiter du lancement des éco-quartiers pour proposer des formes nouvelles d'habitat susceptibles de capter les jeunes générations, offrant le choix de petites structures verticales ou de parcelles peu consommatrices d'espace avec, pourquoi pas, un coup de pouce financier de la collectivité sur le foncier.

Pour ce qui est des quartiers existants, être attentif à la constitution de réserves foncières, travailler sur la diversification de l'habitat proposé et ne pas systématiquement chercher à imposer .

Il y a quelques années, à l'occasion de l'élaboration de notre Plan Local d'Urbanisme, des études avaient montré qu'historiquement (habitat cheminot notamment) les Manceaux étaient fortement attachés à la maison individuelle ; d'où l'impérieuse nécessité de faire correspondre l'offre à la demande (quitte à être plus rigoureux sur la taille des parcelles par ex).

 

Bref, une réflexion sérieuse s'impose et l'attentisme n'est plus de mise.

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